ACTUALITES DE L'ASSOCIATION

Les parrainages 2017/2018 sont reportés gratuitement sur l'année 2018/2019 en rai son des pertes hivernales et de l'impossibilité pour l'association de renouveler ce cheptel. 
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Une partie des élèves "apiculteurs amateurs" 2015-2016
Les cours d'apiculture ont repris. Les inscriptions sont closes.
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Pour des raisons de disponibilité et de sécurité, les visites du rucher, de la miellerie, des jardins (plantes d'intérêt apicole, herbier apicole...) ne se font que sur RENDEZ-VOUS, 

Des élèves et leur professeur en tenue pendant la visite

Les visites de ruches en tenue d'apiculteur sont possibles au tarif de 3€/personne.
Gratuit pour les parrains adhérents.
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Nous avons obtenu l'agrément de l'Éducation Nationale.

Des apiculteurs en herbe

   Toujours plus présente dans les établissements scolaires, notre association intervient à Conty, Sagebien, Édouard Lucas, La Hotoie...
L'association peut se féliciter de la réussite de son programme pédagogique à la fois ludique et efficace sur le plan éducatif. Merci à tous les professeurs et chefs d'établissement qui nous font confiance.


La petite novice du jour est prête!
   Nos programmes, prévus pour des élèves de la Grande Section de Maternelle jusqu'aux classes de lycée, peuvent rester ludiques ou aborder les points les plus techniques de l'apiculture. L'apiculture touche en effet de nombreux domaines: sciences de la vie -insectes, plantes, alimentation et cuisine, physique/chimie et mathématiques, formation professionnelle...
   Nous proposons des programmes standards mais également personnalisés. Enfin, chaque enfant peut théoriquement devenir apiculteur pendant les interventions au sein de nos ruchers pédagogiques.
Contact: ruchesdewailly@orange.fr


Le Rucher Pédagogique de l'association


   Pour accueillir les curieux et les écoles, nous avons aménagé plusieurs ruchers d'environ 350m2 qui allient élevage, production, herbier, verger et pédagogie.
 
 Entre les rhubarbes et l'herbier, le chemin qui mène à l'arrière de ces ruches destinées aux visites.
   Notre herbier vous présente les plantes aromatiques et/ou officinales utiles à l'homme et aux abeilles. Certaines plantes sont déjà présentes dans notre jardin, au milieu des vivaces, arbustes, et arbres utiles à la biodiversité et aux abeilles, pour que chacun puisse se rendre compte qu'on peut aider les abeilles en choisissant des plantes utiles et agréables. Mélangez fruitiers, fleurs et légumes sans hésitation!
Vue depuis les géraniums











   L'une des ruches destinées aux visites.











Le thym a son importance

 






    Au fond à droite, les colonies d'élevage sont cachées en été par les haies de framboisiers et de sureaux.
    En effet la végétation du rucher est luxuriante avec ses haies de framboisiers, le mûrier en fleurs et les arbres fruitiers, les menthes, thyms, romarins et géraniums entourés des sureaux et des clématites sauvages parfumés.
Les abeilles aiment les centhaurées (ici bleuet)

 




 

   Pour des raisons de sécurité et de disponibilité, il est INDISPENSABLE de prendre rendez-vous pour nous visiter. Les visites des jardins, verger et rucher n'ont lieu qu'en mai-juin-juillet-septembre.
   Public: l'entrée est gratuite pour tous, mais si vous voulez devenir apiculteur pendant 1 heure et mettre la tenue, c'est 3€ par personne.
   Les visites pédagogiques des écoles sont payantes à raison de 30€/heure/classe (sauf tarifs préférentiels pour établissements partenaires)
Une abeille sur une fleur de ciste









Cours d'apiculture

             Cours d'apiculture: inscrivez-vous vite!

En prenant des cours, ils soutiennent l'association!
   L'un des premiers objectifs de la miellerie pédagogique est comme son nom l'indique l'enseignement. Notre association a certes besoin d'une miellerie pour centraliser toutes les activités liées à l'abeille: miel, cire, pollen... mais il est primordial aujourd'hui de transmettre des connaissances qui se sont perdues tout au long du siècle dernier, un savoir ancestral sur le métier de "berger d'abeilles".
  Autrefois, les fermes nombreuses comprenaient des ruches dans leurs cheptels, il n'était pas rare d'avoir des abeilles dans les jardins; cela s'est perdu au fur et à mesure que l'agriculture intensive s'est développée, avec elle la raréfaction des fleurs, l'arrivée de nouveaux prédateurs...
   Nous sommes arrivés à une époque où élever des abeilles est devenu difficile, comme la vie en société que la possession de ces charmantes colonies ailées n'aide pas à développer. Car il n'est pas question d'installer ses ruches n'importe où, n'importe comment, et se retrouver plus tard avec des abeilles en souffrance, des voisins alarmés et du miel de mauvaise qualité, ou pire toxique. Vous l'avez compris, avoir une ruche c'est être apiculteur et être apiculteur c'est connaitre tout ou presque sur l'élevage et l'entretien de l'abeille, sur son environnement, les plantes, ses besoins, la règlementation, enfin sur les produits de la ruche.
   Nous proposons chaque année une formation spéciale débutants: 1 an avec 1 cours par mois, théorique et pratique à la fois, avec à la clé votre colonie d'abeilles élevée chez nous et visitée par vous! Le tout pour 250€ tout compris.

Pratiques pédagogiques et investissement des élèves


    Le courrier picard a choisi pour son article le stand qui lui a semblé le plus original aux Trophées de l'Innovation, événement placé sous l'égide de la Cardie (cellule académique à la recherche, au développement,  à l'innovation et à l'expérimentation) du rectorat et du Conseil Régional.
  L'association Les Ruches De Wailly est fière d'avoir insufflé cette petite flamme apicole à nombre d'élèves et de professeurs très investis. De beaux projets voient le jour, les abeilles sont désormais au coeur même des collèges référents (Jules Ferry, Sagebien et Edouard Lucas + lycée de La Hotoie) et nos protégées en ont bien besoin...

Des jours meilleurs!

Abeille sur perce-neige
   C'est la première chose qu'aime observer l'apiculteur en début d'année: les entrées de pollens. Pourquoi? Les premières récoltes de pollen indiquent d'abord que la colonie arrive en fin d'hiver en bonne forme. Les abeilles d'hiver font leur travail et c'est un signe se bonne santé.
   Mais surtout, cela indique que l'élevage a repris ou qu'il est sur le point de commencer. La reine reprend sa ponte.


   Pour le bon démarrage des colonies, il est primordial que les abeilles trouvent des fleurs autour des ruches, le plus près possible.
   Que pouvez-vous faire à votre échelle pour aider abeilles et bourdons??
-Plantez des perce-neiges, crocus, narcisses et jonquilles, noisetiers, saules si vous pouvez, fruitiers précoces comme les pruniers et prunelliers, cerisiers ou merisiers, etc. Vous ferez des heureuses!

Si vous constatez la présence du frelon asiatique ou d'un nid suspect, contactez-nous!

En danger ou pas?

http://www.humanite-biodiversite.fr/article/abeilles-et-bourdons-attires-par-les-pesticides-qui-les-tuent

Article des Ruches de Wailly du 02.02.2015:
   Les abeilles sont-elles vraiment en danger?
   On est en droit de se poser la question, tant il y a de gens qui en doutent!
restes d'une colonie dans un tronc


   Les apiculteurs perdent en moyenne 30% de leurs colonies chaque année. Evidemment c'est différent d'un apiculteur à l'autre et d'un rucher à l'autre.
   Les causes sont nombreuses aujourd'hui: famine, météo, maladies et parasites, frelon asiatique, pollution et pesticides...
   En cela les gens ont raison: difficile de connaitre la ou les causes de la perte si l'on n'est pas un apiculteur éclairé.
   Mais lorsque le problème se retrouve au sein même de dame nature, au coeur d'un parc boisé...
   Lundi matin coup de téléphone: "on a abattu un arbre, ya des abeilles dedans"
   Certes ce n'est pas la saison pour récupérer une colonie mais dans ce cas on peut couper le tronc en-dessous et au-dessus du nid et installé la nouvelle ruche telle quelle au rucher jusqu'au printemps...
   Tout à la joie de découvrir le nid, je souffle dans le tronc fendu pour obtenir une réponse des abeilles.      Aucune réponse. Mauvais signe.
   On décide d'opérer, tronçonneuse en main: aucune abeille qui surgit... pas bon signe non plus.
   On ouvre: les rayons sont vides, je les sors pour vérifier: je trouve une petite grappe d'abeilles, pas plus grosse que le poing, mortes et un peu moisies. La mort a dû avoir lieu début janvier.
   Dans les rayons d'une trentaine de centimètres aucun pollen aucune alvéole remplie de miel. Cette colonie, faute de réserves suffisantes, a dû s'épuiser a en chercher pendant tout l'automne, trop doux (première perte d'abeilles), elle est allée dans les champs où les traitements automnaux sont très nombreux ces dernières années (deuxième perte), puis elle est morte de faim...
   Quand une colonie d'abeilles "sauvage", installée en haut d'un arbre dans un gros tronc, ne parvient pas à survivre seule dans la nature, on peut réellement s'inquiéter.

Les premières portes se ferment...

   Comme chaque année et plus encore depuis 2 ans, l'hiver rime souvent avec morts subites des colonies. A l'occasion de simples contrôles de routine, ou ici de l'application du protocole annuel anti-varroas, le constat est sans appel: certaines colonies sont belles et bien mortes. Les portes doivent alors être fermées pour éviter le pillage.
Il est indispensable de fermer la ruche vide.









 

 Le phénomène n'est pas nouveau mais s'accentue dés que la météo s'en mêle, car en effet la base étant d'avoir des colonies fortes, une mauvaise météo en pleine période de reproduction engendre des reines pas ou mal fécondées, des colonies plus fragiles qui ne résistent pas aux autres facteurs défavorables: manque de fleurs, pesticides automnaux (quand les abeilles boivent sur des plantes exsudant les désherbants), automnes trop chauds occasionnant pontes consommatrices de réserves et varroas sans parler de la mort prématurée des abeilles d'hiver trop actives, coups de gèle imprévus, soudains et brefs qui tiennent les colonies faibles et engourdies sur des cadres vides de provisions...
   Ces facteurs varient d'un rucher à l'autre sans qu'on sache exactement quel est le facteur le plus défavorisant, mais certains apiculteurs accusent désormais 80 à 100% de pertes!
   L'apiculture serait-elle devenue l'activité ou le loisir le plus compromis en France si ce n'est au monde? L'avenir nous le dira.
   Conseil: des entrées et sorties trop nombreuses pour être vraies peuvent être un pillage!

Les bonnes pratiques apicoles: varroas, loques et Cie, l'abeille en danger

Varroa Destructor cause la perte de nombreuses colonies
On parle toujours des pesticides, mais rarement des maladies de l'abeille. Le varroa, par exemple, est une cause non négligeable de disparitions hivernales de par son activité nocive au sein de la colonie.
Pourtant, nous nous sommes rendus compte que peu d'apiculteurs en prennent la mesure!
Le varroa est souvent la cause du déclenchement d'autres maladies opportunistes qui ne se développeraient pas si facilement si les abeilles n'étaient pas si affaiblies: loques, virus des ailes déformés et même développement anormal de la fausse teigne...

Si vous êtes apiculteur, amateur ou professionnel, que vous souhaitez vous informer, vous former sur les pratiques (manipulations et thérapeutiques) naturelles, simples et efficaces qui permettent d'éviter l'apparition de ces pathologies, je vous invite à profiter de l'hiver pour prendre contact avec notre association et rencontrer l'apiculteur qui se fera un plaisir de partager son expérience. En effet, si l'on excepte les colonies mortes à cause de reines non/mal fécondées à cause de la météo exécrable de ces dernières années, aucune perte n'a été constatée sur les colonies en bon ordre suivies selon le protocole que nous avons mis en place depuis 2012. Ces colonies déclinent généralement avant l'hiver.
Pourtant, ces derniers temps, un nouvel ennemi terrible perturbe les abeilles: le changement climatique. Inutile de le nier, les hivers doux et les printemps froids sont bien là! Les abeilles d'hiver fatiguées meurent trop tôt et/ou sont remplacées trop tard par les nouvelles naissances... Encore des pertes. De plus, un automne/hiver trop doux augmente la ponte de la reine et donc la reproduction des varroas, en plus des traitements pesticides qui tuent (encore) des abeilles alors en recherche de fleurs inexistantes...
Aider et partager, c'est aussi l'un des objectifs de notre association!
N'hésitez pas: ruchesdewailly@orange.fr

L'hiver approche

L'hiver se profile et les températures baissent peu à peu. Cette saison est importante pour toutes les espèces qui restent en vie et hivernent, comme les abeilles.
Actuellement, plus grand chose à faire dans les ruches, sinon surveiller leur poids puis traiter le varroa, ce parasite mondialement connu, qui infeste les colonies sauvages comme domestiques.
Profitons-en pour effectuer quelques rappels sur notre fonctionnement: Chez nous, on ne chauffe pas le miel, on n'utilise pas de médicaments, pas d'insecticides (contre varroas) ni d'antibiotiques, pas de désherbants autour des ruches, pas de maltraitance (ex.: techniques productivistes, transports stressants et éloignés, nourrissement de stimulation en hiver ou pendant les récoltes, délaissement voire abandon total, absence de traitement des maladies...), uniquement des procédés naturels. Le miel est donc de première qualité.
Ci-dessous, un miel qui a été chauffé. Vous pouvez voir qu'il cristallise en formant deux couches distinctes, parfois il s'agit même de différents miels qui s'étagent... Si vous voyez cela, n'achetez pas, car ce miel a perdu nombre de ses qualités! En sachant qu'à l'intérieur de la ruche, il ne dépasse pas 35°C environ et qu'une fois figé, les abeilles ne le re-liquéfient pas, on comprend que le procédé abîme ce produit naturel!! Dans son pot, une fois la cristallisation commencée, un miel se fige uniformément en peu de temps. C'est un comportement normal.
Un miel qui présente trop d'humidité lors de la récolte aura le même type de séparations de phases: "vouloir absolument faire du miel liquide avec un miel qui aura une forte tendance à cristalliser est une absurdité. Tout d’abord la refonte ne pourra se faire qu’au prix d’une forte dénaturation du produit : hausse de l’HMF, disparition des enzymes, modification de la couleur et du goût (...) Comme tous les cristaux ont disparu la cristallisation va devenir complètement anarchique et s’effectuer à partir de particules qui sont présentes dans le miel (pollen, spores, poussières, etc…)" Paul SCHWEITZER
Laboratoire d’analyses et d’écologie apicole
une cristallisation en phases n'est pas normale
Pour nous rencontrer, voici les jours à retenir:
*Le premier vendredi de chaque mois l'apiculteur se trouve sur le marché de Dury de 8h à 13h, puis sur le marché de Blangy ss poix de 17h à 19h30
*Les 3 autres vendredi, vous pouvez nous rendre visite à la miellerie pédagogique de 9h à 18h sans interruption.
Si vous souhaitez passer un autre jour, contacter l'apiculteur au 06.08.97.47.27 ou par mail



Acheter nos produits est une bonne manière de nous soutenir!


Vous êtes de plus en plus nombreux, et c'est tant mieux, à vous interroger sur les pratiques des apiculteurs (les mauvaises de certains surtout). Notre association est là aussi pour vous éclairer, chez nous point de mystère! Posez toutes vos questions, visitez notre miellerie et voyez comment nous fonctionnons. Sur les marchés, c'est aussi un bon endroit pour discuter...
deux ruches parrainées

Le moment de renouveler ou de commencer votre parrainage est arrivé! Les inscriptions débutent dés maintenant pour l'année 2015. Renseignez-vous vite!



 Nous sommes complets cette année pour les formations "apiculteur amateur", mais nous vous conseillons de vous inscrire dés maintenant pour l'année suivante, les cours ayant lieu de septembre à septembre.

Un an de cours + votre ruche + vos abeilles pour 250€